Publié dans Société

Caravane médicale « Faradoboka » - Soins médicaux gratuits dans trois Régions et cinq Districts

Publié le dimanche, 03 novembre 2024


La Première dame, Mialy Rajoelina, a lancé officiellement la Caravane médicale « Faradoboka » pour l’année 2024, en collaboration avec le ministère de la Santé publique, celui de la Sécurité publique et divers partenaires. Cette 30ème caravane a quitté la capitale ce samedi 2 novembre. Elle va parcourir plus de 2.150 km vers le grand Sud après avoir visité cinq Régions de l’Est. Elle offrira des services médicaux gratuits dans cinq Districts : Antsirabe, Ambalavao, Sakaraha, Toliara et Antanimeva. Les services incluront des consultations, des dépistages, des chirurgies et des soins adaptés à la malnutrition chronique. La caravane mènera également des campagnes de sensibilisation sur la vaccination, la planification familiale, ainsi que la prévention des maladies transmissibles et non transmissibles, tout en promouvant la lutte contre la violence basée sur le genre.
Le ministre de la Santé publique, Zely Randriamanantany, a précisé que le but de la Caravane médicale est de valoriser le capital humain conformément à la vision du Président de la République. Elle vise à réduire les inégalités d'accès aux soins de santé de qualité pour les populations les plus vulnérables en milieu rural. Ce projet est l'une des initiatives phares de la Première dame, affirmant son engagement en faveur d'un accès équitable à la santé pour tous.
Cette initiative est fortement soutenue par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et des partenaires techniques. Le Dr Laurent Musango, représentant de l'OMS à Madagascar, a expliqué que l'objectif principal est d'offrir des soins de proximité à la population. De nombreux services, tels que le dépistage des maladies transmissibles et non transmissibles, les soins dentaires, la santé maternelle et infantile et autres, sont proposés sans que les gens aient besoin de se déplacer. Cette caravane répond également à l'objectif de couverture universelle de la santé, auquel Madagascar adhère. Elle permet de mutualiser les risques et les ressources entre le Gouvernement, les partenaires techniques et financiers, la société civile et des associations comme l'association Fitia.
E.F.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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